- this is meDate d'inscription : 11/02/2011 Messages : 405 Avatar : zaja Profession : Dieu tout puissant, souverain des Enfers et des Cieux Localisation : Everywhere
- more about me Dossier personnel Grade: Dieu Spécialisation: Création de forum
Sujet: Candidature écrivain (PRD) Mer 26 Fév - 10:48
Bonjouuur, Après une longue hésitation, je viens poster ma candidature...
Pseudo : ghost.writer Ancienneté sur PRD : Un an et un mois (depuis le 25/1/2013) Autre(s) poste(s) occupé(s) : Membre (ce qui est déjà pas mal, en soi) Motivations : Eh bien, j'avais déjà hésité à me proposer pour un rôle d'écrivain mais au final, je crois que je n'ai pas eu le courage de me lancer. Ecrire est, comme beaucoup je le pense, une véritable passion et je pense avoir acquis un certain style à force de noircir des pages et des pages. Je sais combien il est difficile de rédiger soi-même un contexte ou un règlement ou n'importe quoi ; on a parfois envie de faire original mais on n'a pas toujours les idées adéquats, ou on ne sait pas trop comment tourner les phrases pour donner tel ou tel effet. Ca peut décourager, parfois. Il m'est déjà arrivé d'écrire des règlements sous forme plutôt ludique et on peut même dire que j'adore trouver toujours de nouvelles idées de présentation. Au lieu de les garder jalousement pour moi, je préfère faire partager mes idées avec ceux à qui ça pourrait poser problème. Quant au fait d'aider certaines personnes avec la langue française, il m'est déjà arrivé d'écrire des petites fiches d'orthographe ou grammaire pour mon entourage IRL et je les surprends parfois avec la fiche rédigée il y a trois ans alors qu'ils écrivent un CV ou autre. J'ai pu constater des fautes qui ont diminué et je sais me montrer patiente quand la personne en face met de la bonne volonté. Là encore, je m'arrange toujours pour donner un côté un peu ludique aux "cours" ; j'estime qu'on a déjà bien à faire avec les cours IRL sans qu'on ait besoin qu'on nous rajoute des règles pompeuses par-dessus le marché. Exemples de RP (un ou deux) :
Spoiler:
E
nfin il la trouvait. La tranquillité d'esprit si ardemment traquée. La paix intérieure si rigoureusement recherchée. Les traits du visage détendus, les yeux clos, il conservait sa posture. Ses bras tendus étaient une invitation silencieuse, ses lèvres scellées, une convocation au silence. Le souffle de la brise légère se glissait tendrement sous son fin vêtement, caressant son corps de sa fraîcheur tardive sans parvenir à lui tirer le moindre frisson. Les notions de chaleur ou de froid étaient devenues inconnues à son corps d'albâtre. Seuls subsistaient quelques stigmates des douleurs infligées par le passé ; les cicatrices d'un entraînement trop acharné ou les scarifications d'une victime trop habile. Envolé le reste, évaporés, les sensations de douleur. Détaché des émotions, épargné des sentiments, Gabriel ne connaissait plus ni l'innocence d'un enfant, ni l'amour d'un parent. Le bien, le mal, la peur, le bonheur. Tout autant de notions oubliées. Tout autant de futilités. La machine de guerre façonnée par un tendre créateur. La victime d'un destin tracé d'avance. Immobile face au jardin aménagé, à l'ombre d'un pommier squelettique, l'homme restait attentif. Le moindre bruissement des feuilles, le moindre gazouillis d'un moineau, le moindre bruit éveillait son attention. Les paupières toujours fermées, le visage toujours hermétique, il se délectait de ce moment précieux, de cet instant rare. Les quelques secondes qui clôturent la chute de la journée et marquent les prémices de la nuit. Entre lumière et obscurité ; entre blanc et noir. L'unique minute du jour où ce sentiment agréable et perturbant venait le posséder de toute sa puissance. Quelques soixante secondes d'harmonie complète pour son esprit malmené ; quelques soixante secondes de totale ataraxie. Un instant bien à lui. Un chat cracha, un autre gronda dans un miaulement effarant. Camille ignora cette bataille animale, oublia cette quête de pouvoir et de virilité. Métaphore bestiale sur la vie humaine ou sur tout autre existence terrienne. La guerre des clans, les conflits des hommes ne le regardaient pas. Il leur accordait, quelques fois, un regard hautain, parfois un soupire méprisant. Souvent moins, jamais plus.
Le silence s'effaça pour laisser place à la vie américaine. Bruyante, désordonnée. Un soupire s'échappa et Gabriel rouvrit ses yeux turquin. La minute s'était écoulée, les soixante secondes avaient été emportées par les sables du temps. Seule son âme sombre restait ; défiant la ville de Baltimore par les ténèbres qui l'enveloppaient. Son demi-sourire en coin résonnait comme une provocation au soleil qui se couchait à l'horizon, son regard dépourvu d'empathie comme un challenge à la lune qui se dévoilait. Mais rien ne paraissait vouloir lui répondre, si ce n'est les sanglots incessants d'un chien abandonné, quelques rues plus loin. Il baissa les bras, joignit ses longs doigts pâles dans son dos, laissant la robe de chambre s'entrouvrir sur son torse rachitique et blafard qu'une nouvelle caresse du vent vint lécher avec tendresse. Les pans du vêtement de soie s'envolèrent quelques instants avant de se rabattre sur les mollets du jeune homme. Un tintement singulier fut murmuré à ses oreilles, porté par le souffle de la brise passagère. Il ferma les yeux, se laissa bercer par le cliquetis familier des clés qui s'entrechoquaient, esquissa un sourire en entendant la porte se refermer dans un claquement fameux. Une mélodie qui faisait parti de son quotidien ennuyeux et qui marquait, chaque fois et de façon inéluctable, le même fait divers. La tête légèrement baissée, les prémices de son sourire flottant toujours sur ses lèvres, Gabriel patientait. Droit, les mains toujours croisée dans le dos mais les yeux à présent ouverts, il attendait la remarque de son colocataire de longue date qui le ferait se retourner, une brimade sarcastique sur le bout de la langue. Les pas de Jayson se rapprochaient, légers comme s'il eût été capable de flotter à quelques centimètres du sol, s'arrêtèrent devant le balcon. Mais lorsque la voix s'éleva, ce n'était pas pour lui. Ses sourcils épilés se froncèrent et il fit volte-face. Juste à temps pour apercevoir l'ombre de Jayson disparaître. Pas suffisamment tôt pour distinguer une autre silhouette. Il reste une envolée de secondes sans bouger, pensif avant de s'ébrouer. L'heure n'était pas à la rêverie éveillée, mais aux sarcasmes méprisants. Il eut un geste rapide avant de s'élancer d'un pas lent dans le corridor. C'était la première fois que Jayson ne lançait pas la réplique et si, d'ordinaire, cela ne pouvait qu'être synonyme d'une seule raison, Gabriel était animé par d'étranges raisons. Comme une curiosité au fond de son abîmée qui lui soufflait qu'il devait s'inquiéter de ce silence parlant.
Son épaule rencontra l'encadrement de la porte et s'y appliqua lentement. Ses bras se croisèrent, son sourcil s'arqua et son visage se transforma en une moue surprise. Avant qu'un réel étonnement ne se peigne et n'étire ses traits impassibles d'ordinaire. Là où devrait se tenir, selon ses calculs, Jayson, se dressait en réalité une jeune personnes aux courbes plus avenantes et, surtout, plus féminines que son comparse. Sans un mot, il l'observa plusieurs secondes, plusieurs minutes, avant de se manifester. Un raclement de gorge pour dénoncer sa présence sournoise avant d'avancer de quelques pas jusqu'au milieu du salon. Son visage avait recouvré sa fermeté et son pas était devenu celui d'un prédateur affamé. « La chambre de Jayson est de l'autre côté du couloir. » Il s'arrêta, toujours impeccablement droit, à quelques cinq ou six pas, peut-être, de la jeune demoiselle. Qu'elle soit une invité du plus charmeur des deux garçons n'était pas une surprise, qu'elle ne soit pas déjà une femme comblée par le désire dans les bras du bellâtre, en revanche, en était une. Mais ce qui intriguait le plus Gabriel, à cette seconde exacte, était davantage le fait qu'elle se tenait devant les objets de valeur qui ornait le meuble. « Vous cherchez quelque chose, peut-être ? » hasarda-t-il avec sa voix qu'il réservait à son personnage de professeur maladroit.
Spoiler:
Loving you is so heartbreaking
Edward Z. O'Callaghan (cellule d'Edward – Prison fédérale de Quantico)
L'image que lui renvoyait le miroir ne lui plaisait pas. Elle avait l'impression que la silhouette qui s'affrontait à elle était loin de la réalité bien qu'elle sache que ce ne fût pas le cas. Il lui semblait que le reflet qu'on lui présentait ne pouvait être le sien tant il était fade et triste. Le teint blafard d'un visage fermé aux émotions humaines, des poches violacées sous un regard de braises vacillantes et des lèvres pâles tirées vers le bas en une moue qu'on ne lui connaissait pas. Bon sang, Alicja, mais comment as-tu pu tomber aussi bas ? La réponse ne l'effleura même pas. Bien sûr, elle prenait toujours soin d'elle mais elle admettait dans une grimace honteuse qu'elle faisait quelques excès de zèle ces derniers temps. A chaque fois qu'elle essayait de se reprendre en main, elle n'y parvenait pas. C'était comme au-delà de ses forces, malgré tous les efforts qu'elle fournissait – ou qu'elle pensait fournir. Seules ses enquêtes en cours lui tenaient la tête hors de l'eau lorsqu'elle se sentait couler au plus profond des abysses. Et encore. Lorsqu’elle laissait les faux-semblants s’abattre sur le sol, elle s’apercevait que ce n’était qu’une illusion. Elle donnait l’impression de s’en sortir, de rester forte. D’avoir le courage et la force de lutter contre ce fléau qu’elle avait, jusqu’à présent, réussit à fuir sans jamais s’en préoccuper plus que nécessaire. Mais ce n’était rien de plus qu’un mensonge. Plus rien ne l’aidait à sombrer dans un mal terrible qu’elle évitait depuis dix ans. Le couperet tomba et lui trancha une partie d’elle-même pendant qu’elle se surprenait à admirer ses traits déformés. Au fond, le désespoir visible sur chaque parcelle de ce visage sans vie rendait ce tableau presque poétique. Un soupire, alors, s’éleva dans l’appartement ; des épaules s’affaissèrent, lasses du poids qu’elles s’efforçaient de garder en équilibre. Combien de temps encore vas-tu te laisser mourir pour lui ? Alicja détourna le regard de cette accusation portée par son propre reflet, mal à l’aise. Il n’était pas l’unique cause de ses tourments. C’était, du moins, ce dont elle voulait se convaincre sans jamais y parvenir. La réalité venait la frapper en plein fouet dès qu’elle se mettait à rêver d’une vie plus paisible, d’un monde plus calme, où sa vie serait le fruit de ses choix et non pas la conséquence d’une avalanche de troubles. Était-ce de sa faute, ou bien était-ce inévitable ? Sa main retomba lourdement sur le bois de la table pendant que l’autre semblait s’éveiller d’un sommeil anesthésiant. L’heure n’était plus au questionnement philosophique et existentiel. Ses doigts allèrent chercher son eye-liner et, après une courte hésitation, elle dessina un trait fin sur sa paupière close, réitéra son geste sur l’autre œil. Sa spécialisation professionnelle lui avait appris à savoir se maquiller comme une fée ; ayant grandit loin d’un model féminin, elle n’avait jamais appris à se badigeonner de fond de teint et autre fard à paupière. C’était donc seule qu’elle avait passé des soirées, voire des nuits entières, devant l’immense miroir de la salle de bain à tester les couleurs qui lui allaient le mieux avec les instruments des filles qui ne s’en servaient plus. Longue avait été son initiation au maquillage. Mais elle y était parvenue. Comme toujours. Elle avait utilisé son handicap comme d’un atout et se vantait, maintenant, de savoir se maquiller comme bon lui semblait. Ses cernes disparurent, ses yeux retrouvèrent leur pétillement habituel, ses lèvres se teintèrent de rouge. Une insulte fusa alors dans son esprit tandis qu’elle s’apercevait du ridicule de la situation. Elle se faisait belle pour aller danser avec le Diable.
La Chrysler Le Baron ronronnait de plaisir lorsqu’Alicja la démarra avec une légère appréhension. Voilà bien longtemps qu’elle avait abandonné sa merveilleuse voiture, lui préférant sans honte aucune, sa Honda CB350 qui lui permettait quelques excès de vitesse sur l’autoroute qui la menait jusqu’à Quantico. Un petit écart du code de la route dont elle était friande une fois de temps et qui lui avait souvent valut plusieurs contraventions – dont la plupart qu’elle n’avait pas pris le temps de vouloir payer. Le véhicule s’engageait sur la voie avec légèreté, ses roues foulant ce sol bafoué par ses pairs sans s’en soucier outre mesure. Il semblait à Alicja qu’elle redécouvrait le plaisir de la conduite automobile. Un frisson lécha son échine à l’idée de pousser ce petit bijou au-delà de ses limites… Coups d’œil furtifs dans les rétroviseurs. Personne. Oubliant son statut de représentante des forces de l’ordre, son pied se fit plus lourd sur la pédale d’accélération, sa main caressa son levier de vitesse et elle embraya. Elle venait de passer la quatrième. Le songe d’un souvenir lui apparut alors, aussi brutalement qu’un flash d’appareil photo. Edward et elle. Parcourant les rues, main dans la main. Traçant un chemin à travers champ pour quitter le Canada, pays qui ne les retenait plus, jusqu’à atteindre les États-Unis qui leur promettaient un bel avenir. Fuyant les autres et les indésirables pour mieux se retrouver. Elle avait été assez naïve pour croire qu’il était différent. Assez conne pour assurer à qui voulait l’entendre que rien ne les séparerait. Elle avait souffert en le voyant partir sans se retourner. Avait pleuré ce meilleur ami perdu ; détesté cet amant menteur. Elle lui en avait voulu et lui en voulait encore. Âpre était le goût de la trahison, amer celui de la solitude qui l’avait enveloppée par la suite. Il avait été son roc, celui sur lequel elle s’appuyait pour marcher droit. Son repère, celui qui avait un pouvoir sur elle. Son tout, celui sans lequel elle ne pouvait pas tenir et garder la tête haute. Mais elle y était parvenue. Comme toujours. Le choix, Edward le lui avait subtilisé en l’abandonnant sans lui demander son avis. Et s’il le lui avait laissé, l’aurait-elle suivit ? Elle coupait le moteur, la réponse sur le bout des lèvres. Oui, elle l’aurait suivit. Tout comme elle l’avait laissé l’entraîner dans un autre pays. Tout comme elle se serait pliée en quatre pour lui. Tout comme elle s’était pouponné comme une adolescente pour aller le voir. Garée dans un coin sur le parking de la prison fédérale, elle n’osait pas quitter son siège confortable. Chaque fois le même refrain. Dès qu’elle venait, elle restait de longues minutes à l’ombre du bâtiment, hésitant à faire ce pas décisif ou à faire marche arrière. Souvent, elle prenait la seconde option, n’ayant ni la force ni le courage d’affronter son Némésis. Les remarques sarcastiques et autres railleries du prisonnier lui parvenaient déjà ; la fatiguant avant qu’elle n’ait le temps d’esquisser le moindre geste.
Une douce et chaude brise l’enveloppa comme une langoureuse caresse, laissant les pans de sa robe légère de printemps valser ; tandis que ses doigts serraient le dossier contre sa poitrine. Ses cheveux blonds, retombant en cascade sur ses épaules frêles, voltèrent avant de reprendre leur position initiale. Elle avait pris sa décision en laissant son regard examiner la serviette contenant les feuilles de son enquête. Cette visite n’était pas pour son plaisir mais pour le travail. Elle ne pouvait donc pas tourner les talons et fuir comme elle avait pris l’habitude de faire. Une autre raison s’était ensuite glissée dans son esprit. Elle ne s’était pas faite toute belle pour rien. Ordinairement, elle se contentait d’attraper un jean ou un tailleur selon son personnage, se maquillait légèrement en conséquence et se considérait comme parée pour sa mission. Cette fois-ci, tout était différent. Les masques étaient tombés, les fausses identités aussi. Aujourd’hui, elle n’était pas Veronica, ni Kristen ou Grace. Eléanor avait disparut, emmenant à sa suite Layla et Alix. Aujourd’hui, elle n’était personne d’autre qu’Alicja. Enfant brisée et rêveuse dans un monde trop abrupte et malsain. Jeune fille torturée et perdue dans un univers trop vaste et trop violent. Jeune femme déchue et rejetée des êtres aimés et admirés. Elle se dévoilait après des années dans l’ombre d’elle-même ; se mettait à nue devant la seule personne capable de la cerner réellement. Elle jetait les armes à ses pieds pour qu’il puisse la briser avec l’instrument de torture qu’il aurait décidé. C’était peut-être sa façon à elle de lui indiquer qu’elle n’en pouvait plus. Qu’elle ne parvenait plus à lutter contre le fantôme de son meilleur ami. Que vivre dans le passé devenait sa hantise mais elle était trop profondément encrée dans ce cercle vicieux. Elle ne pouvait plus s’en sortir indemne. Elle devenait son propre bourreau.
Luis la complimenta sur la beauté de sa tenue et lui demanda si c’était pour une occasion spéciale. Elle prit le temps de réfléchir avant d’hausser les épaules. Ses manières contrastaient de beaucoup avec sa tenue. Vêtue ainsi, n’importe qui l’aurait pris pour une jeune femme bien élevée, encore innocente et un peu candide. Peut-être l’était-elle encore un peu ? Le gardien lui rappela les règles à suivre pour les visites du détenu O’Callaghan. Un hochement de tête rapide et la porte s’ouvrait devant elle, la laissant passer, le dossier tenu fermement entre ses mains. Le trajet qui allait la guider jusqu’à la salle des visites, elle le connaissait par cœur. Mais plus elle avançait, plus ses pas devenaient hésitants. Ses jambes flageolèrent, fragiles et elle dut s’arrêter à quelques pas de la lourde porte. D’une main tremblante, elle s’appuya contre un mur et se força à respirer calmement. Le dossier, l’enquête. Voilà sur quoi elle devait se concentrer. Pourquoi s’était déguisé comme une fille de bonne famille ?! Pourquoi avait-elle décidé de jouer les jeunes effarouchées qu’elle détestait tant ? Espérait-elle conquérir Edward ? Sûrement. Voulait-elle qu’il la remarque ? N’importe quoi ! Désirait-elle qu’il comprenne tout le mal qu’il lui avait infligé ? … Un nouveau gardien l’observa sans se gêner et elle leva les yeux au ciel. Une fine robe à fleur et voilà qu’elle devenait le centre d’attention de tous ces mâles entourés de testostérone. Un comble ! Se redressant, Alicja lui fit signe de lui ouvrir la porte et pénétra dans la pièce d’un pas lent, qu’elle espérait certain et décidé. Avant de continuer à s’avancer, elle attendit que l’homme derrière elle eût refermé l’entrée et s’avança de quelques pas. A plusieurs reprises, ses yeux clairs survolèrent le prisonnier déjà présent. Le visage de nouveau fermé, la jeune femme prit place sur une chaise et déposa le dossier devant elle. Ne lui montre pas ta faiblesse, ne le laisse pas t’abattre en premier. Plante-lui un couteau vengeur et ignore ses remarques méprisantes. S’est-il déjà montré méprisant ? Ne lui tends-tu pas un peu la perche ? Montre-toi aguicheuse et frappe-le. Surprends-le comme le jour où tu l’as arrêté. Ne le laisse pas te prendre de haut. Blesse-le. D’un geste imaginaire de la main, elle effaça cette petite voix qui lui dictait quelques ordres protecteurs et planta son regard dans celui d’Edward. Malgré ses huit années passées derrière les barreaux, il gardait ce charisme et cette beauté qui lui étaient propre. Elle l’observa lentement, comme elle l’avait souvent fait par le passé ; admira chacun de ses traits saillants et ce visage froid mais enfantin. Elle regretta son sourire qui l’avait si souvent faire rougir quelques années plus tôt et se souvint de cette nuit d’amour et de passion folle vécues. Une, parmi tant d’autres qui avaient suivies. Comme à chaque fois qu’elle venait, elle laissait un silence long parler à sa place, ne trouvant pas les mots. C’était toujours le même refrain, toujours la même rengaine.
[url=URL du topic]Réponse à une demande[/url] :
Citation :
Copier/coller votre réponse
hollywood Example has more followers than reason.
- this is meDate d'inscription : 11/02/2011 Messages : 405 Avatar : zaja Profession : Dieu tout puissant, souverain des Enfers et des Cieux Localisation : Everywhere
- more about me Dossier personnel Grade: Dieu Spécialisation: Création de forum
Sujet: Re: Candidature écrivain (PRD) Sam 5 Avr - 13:58
"Qu'y a t-il de mieux pour reconnaître ses alliés qu'un combat amical sans verser de sang et sans blessés ?" Seikyo Akumu, l'ancêtre, en buvant son thé.